Conjonction orbitale pour une odyssée cosmique depuis l'aube de l'humanité jusqu'à la vision des perspectives astronomiques. Révolution de la conscience pour une renaissance au-delà de l'infini.

L'humanité confrontée à son cycle historique du triomphe technique craint de périr par manque de sagesse. Les incroyables décalages entre sa compréhension de l'univers, la maitrise de ses outils et son développement spirituel, font de l'Homme un enfant dans l'espace. Incapable de saisir l'incommensurabilité des phénomènes qui l'entoure, l'Homme se laisse écraser par son destin. Complètement perdu, il retrouve des comportements primitifs et irrationnels qu'il n'arrive pas à assumer et encore moins à contrôler.

Le temps passe, le mouvement cosmique est inéluctable. L'Homme court à sa perte. Il ne lui reste plus qu'a affronter son ultime défi, regarder en face sa propre extinction et affronter la mort probable de sa civilisation défaillante. Le cycle est ainsi, de l'aube à son crépuscule, chaque humanité est vouée à survivre ou à disparaitre.

Malgré l'ampleur des querelles et des oppositions, l'humanité dans une unité qui la dépasse est en mesure de renaitre de ses cendres. Les conditions sont entièrement dépendantes des capacités latentes de chaque individu à la transformation du champ mental collectif pour la reconstruction de nouveaux réseaux sociaux technologiquement intégrés à la sauvegarde de la biodiversité. Cette prise de conscience d'une vision commune planétaire est le premier pas pour s'affranchir des limites des systèmes de pensée archaïques et profondément cupides.

L'apparition de la vie sur la planète Terre est un prodige merveilleux, un miracle que d'autres civilisations extrasolaires reconnaissent. Cette présence extraterrestre, quelle soit reconnue ou non, ne permettra jamais de sauver l'Homme de son propre chemin évolutif. L'Homme doit parcourir seul le reste de chemin qu'il lui reste à faire, avant de parvenir à communier sereinement avec le reste de l'univers, avant d'échanger des relations fraternelles vers d'autres mondes habités.

Mel.Vadeker °2009°


 

 

 

 

 


« Ce qu'il y a de mieux dans un film c'est lorsque les images et la musique créent l'effet (...). Je serais intéressé de faire un film sans aucun mots (...). On pourrait imaginer un film où les images et la musique seraient utilisées d'une façon poétique ou musicale, où une série d'énoncés visuels implicites seraient faits plutôt que des déclarations verbales explicites. Je dis on pourrait imaginer car je ne peux pas l'imaginer au point d'écrire vraiment une telle histoire, mais je pense que si cela se faisait, ce serait utiliser le cinéma au maximum. Il serait alors totalement différent de toute autre forme d'art (...) »

« J'ai essayé de créer une expérience visuelle, qui contourne l'entendement et ses constructions verbales, pour pénétrer directement l'inconscient avec son contenu émotionnel et philosophique. J'ai voulu que le film soit une expérience intensément subjective qui atteigne le spectateur à un niveau profond de conscience, juste comme la musique ; « expliquer » une symphonie de Beethoven, ce serait l'émasculer en érigeant une barrière artificielle entre la conception et l'appréciation »

« Vous êtes libres de vous interroger tant que vous voulez sur le sens philosophique et allégorique du film - et une telle interrogation est une indication qu'il a réussi à amener le public à un niveau avancé - mais je ne veux pas donner une grille de lecture précise pour 2001 que tout spectateur se sentirait obligé de suivre de peur de ne pas en saisir la signification »

« Quand un film a de la substance ou de la subtilité, on ne peut jamais en parler de manière complète. C'est souvent à côté de la plaque et forcément simpliste. La vérité a trop de facettes pour se résumer en cinq lignes. Généralement, si le travail est bon, rien de ce qu'on en dit n'est pertinent »

« Un film est – ou devrait-être – beaucoup plus proche de la musique que du roman. Il doit être une suite de sentiments et d’atmosphères. Le thème et tout ce qui est à l’arrière-plan des émotions qu’il charrie, la signification de l’œuvre, tout cela doit venir plus tard. Vous quittez la salle et, peut-être le lendemain, peut-être une semaine plus tard, peut-être sans que vous vous en rendiez compte, vous acquérez quelque chose qui est ce que le cinéaste s’est efforcé de vous dire. »

Citations de Stanley Kubrick