jeudi 13 mars 2003, 21h00Un enseignant allemand poursuivi pour le vol de 7.000 oeufs
BERLIN (Reuters) - Un professeur de géographie allemand doit répondre devant la justice du vol de quelque 7.000 oeufs d'oiseaux rares, glanés au fil de 131 larcins depuis 1991, selon le porte-parole d'un tribunal de Potsdam, près de Berlin.
Certains de ces oeufs sont si rares que leur vol pourrait valoir à l'intéressé une peine de cinq ans de prison.
Selon l'hebdomadaire Bild, l'enseignant, âgé de 62 ans, a tenté d'expliquer au tribunal les raisons de son comportement. "Chaque oeuf est unique (...) Je savais que je portais atteinte à l'environnement, mais je ne pouvais pas m'en empêcher."
Avant la révélation de l'affaire, qui a entraîné son renvoi de l'établissement où il exerçait, le professeur avait exposé des oeufs à l'intention de ses élèves en les accompagnant d'un texte qui soulignait que leur ramassage était illégal.
"Je savais que j'étais hypocrite, mais j'ai passé outre", a-t-il reconnu.
vendredi 14 mars 2003, 14h50Drôle de planète
Pendu au téléphone...
AUBURN, Massachusetts (AP) -- Relancé jusque dans sa tombe ! Une compagnie de téléphone du Massachusetts, sur la côte est américaine, n'a pas hésité à envoyer une facture à un mort.
Mais là où cette compagnie, Sprint, a fait encore plus fort c'est qu'elle a envoyé cette facture à David Towles à l'adresse exacte
de sa tombe: Cimetière de Hillside, section Evergreen, Auburn, Massachusetts. David Towles, décédé à l'âge de 60 ans, a été enterré là en décembre 1997.Le responsable du cimetière, Wayne Bloomquist, n'a pas caché sa surprise en voyant que Sprint réclamait à son "client" la très modique somme de 12 cents dont 10 cents pour un coup de fil passé le 16 février dernier, soit cinq ans après son décès. "Nos clients ne reçoivent généralement pas de courrier. Mais je me demande maintenant si on ne va pas commencer à installer des boîtes à lettres à côté des pierres tombales", a noté ce responsable en souriant. AP
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Incorrigible...
HONG KONG (AP) -- Chassez le naturel... Un habitant de Hong Kong qui en était à sa quatrième comparution pour vol aurait dû en rester là. Après avoir été acquitté pour ce quatrième forfait, Chan Kwok-keung, 34 ans, a été pris la main dans le sac à main d'une femme alors qu'il quittait le tribunal.
Chan Kwok-keung a écopé d'une peine de quatre mois d'emprisonnement lundi après reconnu le vol de ce sac ainsi que des clés et des herbes pour une valeur totale de 200 dollars de Hong Kong (25 euros).
Après sa comparution en janvier dernier, une greffière s'était aperçue que son sac avait disparu. Elle avait alors alerté les policiers qui l'ont retrouvé en possession de Chan, selon le quotidien "Ming Pao". Pour sa défense, Chan a expliqué qu'il était persuadé que c'était le sac de sa mère. Une explication qui n'a absolument pas convaincu le juge. AP
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Mauvaise pioche
OSLO (AP) -- Un voleur de voiture apparemment pris de remords a simplement déposé le véhicule dans un garage de la police norvégienne. "L'explication la plus simple est que l'homme voulait rendre la voiture qu'il avait volée", a déclaré l'inspecteur Jan Ruderaas à l'Associated Press.
Le voleur âgé de 37 ans - qui n'a pas été identifié conformément à la loi norvégienne sur la protection de la vie privée - avait fait le plein de "sa" voiture dans une station-service à Trondheim, à 500km au nord d'Oslo. Mais non content d'avoir volé le véhicule, il s'est rendu coupable de grivèlerie en ne payant pas son plein. Des policiers l'ont repéré et suivi discrètement dans la circulation mais ont été très surpris de le voir entrer dans le garage de la police.
"Nous encourageons tous les criminels à suivre son exemple. Mais ils n'ont quand même pas à faire le plein. Surtout s'ils ne paient pas", a souligné l'inspecteur Ruderaas.
On ignore quelles poursuites seront intentées contre le voleur repenti. AP
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Gazon maudit...
JOHNSTON, Iowa (AP) -- Le salaire du président de l'université de Des Moines dans l'Etat américain de l'Iowa ne devait sans doute pas correspondre à ses besoins. David England, 50 ans, a été arrêté et inculpé pour avoir fait pousser de la marijuana non pas pour sa consommation personnelle mais pour la revente...
Il a été incarcéré mercredi et un juge a fixé sa caution à 49.075 dollars (45.540 euros). L'université l'a mis à pied mais sans suspension de traitement.
La police s'est rendue au domicile des England situé dans la banlieue de Des Moines après avoir eu un "tuyau" selon lequel le doyen revendait de la marijuana. Les policiers ont saisi une récolte d'une valeur de 8.000 dollars et 72 pieds de marijuana, a précisé la police. AP
vendredi 14 mars 2003, 18h03Colloque international sur les insultes
CHAMBERY (AFP) - L'université de Savoie à Chambéry, qui dispose du seul laboratoire français consacré à l'insulte, tient samedi le premier colloque sur les insultes jamais organisé en France.
Ce colloque international est consacré aux "approches sémantiques et pragmatiques" des insultes, notamment aux expressions et aux difficultés d'application de la loi réprimant "l'outrage à enseignant". Il est animé par Dominique Lagorgette, maître de conférence.
Les insultes, explique-t-elle, tournent autour de six catégories : les métiers dépréciés (putain, flic), les animaux (blaireau, porc),
l'apparence physique (grande gueule, pue-du-cul), les traits moraux (feignants, radins), les noms propres (Harpagon, Marie-couche-toi-là) et les substances négatives (merde, chiures).Elles évoluent avec le temps. Selon l'animatrice, les premières insultes retrouvées dans les textes anciens concernent les femmes et les Sarrasins. Ces derniers sont traités de "païens, félons, culs-verts" (esclaves affranchis) et les femmes sont qualifiées de "paillardes" (femmes légères) ou on leur accole l'adjectif "orte" (qui veut dire sale), qui donne par exemple "orte vieille".
Puis on voit apparaître "mignon (homosexuel), putain, voleur, et ... fils de prêtre". Aux XVème et XVIème siècles, c'est l'explosion avec Villon et Rabelais. Par la suite Victor Hugo, Eugène Sue et Emile Zola assureront la continuité jusqu'à Céline et Frédéric Dard ...
Les premiers tournois d'insultes apparaissent au XIIIème siècle avec Rutebeuf. "On utilise des insultes qui ne +tapent+ pas dans le réel. On ne reproche pas un obèse d'être gros, mais on lui reproche autre chose sans être blessant. Le but est d'assurer la cohésion du groupe par le rire, et de mettre en avant un champion", explique Mme Lagorgette.
Il s'agissait d'un divertissement régulier à la cour d'Ecosse aux XVIème et XVIIème siècles.
Ces concours existent toujours, prennent parfois la forme moderne de "tchatche", où les adversaires doivent faire rire sans blesser ni se répéter.
Selon Mme Lagorgette, "on manque de critères pour dire ce qu'est une insulte" et "car les jeunes utilisent des insultes usuelles à titre parodique pour marquer la solidarité".
N'importe quel mot peut devenir injurieux. Les expressions "vas-donc hé" ou "espèce de" transforment la suite de la phrase en insulte. "Chiraquien n'est pas une insulte, mais espèce de Chiraquien le devient", précise-t-elle.
vendredi 14 mars 2003, 12h46Elle obtient le divorce pour cause de belle-mère abusive
ROME (Reuters) - Les belle-mères envahissantes n'ont qu'à bien se tenir depuis qu'une Italienne de Vasto, dans le sud du pays, s'est vu accorder le divorce pour cause "d'interférence excessive et inappropriée des parents du mari dans la vie privée du couple".
"Mon mari était l'esclave de sa mère. Il buvait ses paroles (...) et elle me critiquait sur tout, mon maquillage, mon régime, ma façon d'élever ma fille", a raconté la plaignante devant la plus haute cour d'appel d'Italie.
Son ex-mari est retourné vivre chez sa mère.
vendredi 14 mars 2003, 15h48Trois Kenyans morts dans une fosse sceptique pour un portable
NAIROBI (Reuters) - Trois Kenyans ont trouvé la mort en voulant repêcher le téléphone portable d'une correspondante qui l'avait laissé tomber dans des latrines lors d'un appel alors qu'elle satisfaisait un besoin naturel à Mombasa, sur l'Ocean Indien, rapporte le Daily Nation.
Soucieuse de récupérer son appareil, la propriétaire a offert une prime de 1.000 shillings (13 euros) a qui parviendrait à lui rendre son bien. Plus de la moitié des 30 millions de Kenyans vivent avec moins d'un euro par jour.
Au premier essai, un technicien radio de 30 ans n'a pu remonter de l'échelle plantée dans la fosse. Un de ses amis l'a suivi et a glissé, faisant une chute fatale. Un troisième homme a voulu porter secours aux deux autres et a été extrait du trou par des voisins, fortement intoxiqué par des émanations nocives. Il est décédé pendant son transport à l'hôpital.
"Les gaz à l'intérieur devaient être particulièrement virulents vu le délai qu'il a fallu pour assommer pour les sauveteurs" a déclaré Peter Njemga, chef de la police de Mombasa par intérim, qui a empêché un quatrième homme de descendre dans les latrines pour aider ses amis. Le portable n'a pas été retrouvé et sa recherche a été abandonnée.
vendredi 14 mars 2003, 18h22Les marines enrôlent des pigeons pour détecter les gaz
Par Sean Maguire
CAMP INCHON, Koweït (Reuters) - Les marines américains partiront au combat équipés d'appareils sophistiqués pour les prévenir d'éventuelles attaques aux gaz chimiques et biologiques par l'Irak, mais leurs premiers alliés risquent d'être des pigeons, véritables détecteurs de gaz.
La distribution, vendredi, de plusieurs dizaines de ces volatiles aux régiments d'infanterie basés dans le désert du Koweït a provoqué l'hilarité, mais a souligné l'importance que l'armée accorde à cette menace qui risque de frapper en Irak.
"Ils (les pigeons) ont un détecteur extrêmement sensible", a expliqué le sergent Dan Wallace, chargé de toutes les opérations de prévention nucléaire, chimique et biologique dans son régiment.
Les pigeons sont plus sensibles pour détecter les agents chimiques que les hommes, à l'instar des canaris qui préviennent les mineurs de fond d'une menace d'explosion au gaz.
"J'ai un détecteur qui coûte 12.000 dollars et des pigeons qui coûtent chacun 60 dollars. J'accorde autant de confiance à l'oiseau qu'au détecteur. Toute machine peut tomber en panne ou nous donner de mauvaises indications!", poursuit-il.
Chaque pigeon est fourni dans une cage, munie d'un distributeur de graines.
Les marines reconnaissent qu'ils sont peu rodés pour s'occuper du volatile, mais ils promettent d'apprendre vite.
On ignore pour le moment si l'armée de terre américaine et les troupes britanniques utiliseront elles aussi des pigeons, qui ont une longue histoire d'assistance auprès des hommes, en temps de guerre.
Du temps des Grecs et des Romains, ils étaient les porteurs de messages de victoires ou de défaites depuis le front.
Durant la Première et la Seconde guerre mondiale, ce sont encore les pigeons qui ont transporté les messages de l'autre côté des lignes ennemies.
samedi 15 mars 2003, 14h42La transpiration masculine, un "déstressant" féminin ?
PHILADELPHIE (Reuters) - La transpiration masculine a des effets bénéfiques sur l'humeur des femmes, réduisant leur stress, générant un sentiment de relaxation et allant même jusqu'à influencer leurs cycle menstruel, selon une équipe de biologistes de l'Université de Pennsylvanie dont les travaux viennent d'être publiés.
Pour Charles Wysocki, professeur de l'Ecole de médecine vétérinaire de l'université et co-auteur de l'étude, ces résultats suggèrent l'existence d'une "communication chimique" entre hommes et femmes.
L'équipe a recueilli des échantillons de transpiration sous les aisselles d'hommes ayant accepté de ne pas se servir de déodorant pendant quatre semaines.
Après avoir été mélangés, ces extraits étaient appliqués sur la lèvre supérieure de 18 femmes âgées de 25 à 45 ans qui ignoraient tout de la substance utilisée, pensant servir de cobaye à des tests d'alcool, de parfums ou de senteurs pour produits ménagers.
Il leur était ensuite demandé de classer leurs humeurs sur une échelle prédéfinie pendant six heures.
Une majorité de femmes a fait état d'une amélioration de son état général et d'un sentiment "déstressant".
Des analyses de sang ont par la suite révélé une hausse des taux de progestérone, un phénomène normalement constaté pendant la période d'ovulation.
En revanche, l'étude n'a établi aucun lien entre cette transpiration et une excitation sexuelle.
"L'étude a été faite dans un environnement stérile, ce n'est pas étonnant qu'elles n'aient pas eu d'arrière-pensées à connotation sexuelle", a constaté Wysocki. "Dans une ambiance plus sensuelle, peut être que ces odeurs pourraient faciliter l'émergence d'une humeur plus sexuelle".
Selon les auteurs de l'étude, si l'agent actif de la transpiration masculine pouvait être isolé, ces résultats pourraient être utilisés dans des traitements de lutte contre la stérilité ou les syndromes pré-menstruels.
lundi 17 mars 2003, 8h24Clonaid veut dupliquer des victimes palestiniennes et israéliennes
TEL-AVIV (AFP) - Brigitte Boisselier, présidente de la société Clonaid liée à la secte des raéliens, a déclaré qu'elle allait proposer à des familles israéliennes et palestiniennes de cloner leurs proches victimes de violences.
Selon Mme Boisselier, arrivée en Israël ce week-end, une cinquantaine de familles israéliennes et palestiniennes l'ont déjà contactée pour cloner un membre de leur famille, dont certains ont été tués depuis le début de l'Intifada, en septembre 2000.
"J'ai des demandes de beaucoup, beaucoup de parents qui ont récemment perdu leurs enfants dans des violences", a-t-elle dit.
"Certains étaient des bébés (au moment de leur mort), mais dans d'autres cas, c'étaient presque des adultes, âgés de 16 à 18 ans"."Nous aurons plus de réussites (pour cloner) les enfants qui ont été hospitalisés avant leur mort, parce que les hôpitaux pourraient avoir gardé des échantillons de sang ou de tissus dans de bonnes conditions", a expliqué Mme Boisselier, affirmant qu'elle espérait pouvoir répondre à la moitié des demandes reçues.
Mme Boisselier a également annoncé qu'elle avait rendu visite à Eve, le soi-disant bébé clone dont la naissance avait été annoncée en Floride en décembre 2002 par Clonaid et qui se trouverait en Israël avec ses parents, selon les raéliens. "Elle va parfaitement bien. On ne voit aucune différence entre elle et un bébé né naturellement", a-t-elle assuré, affirmant que c'était aussi le cas des quatre autres bébés clones nés depuis, selon la secte.
Aucune preuve n'est venue étayer les affirmations des raéliens sur la naissance supposée de la petite Eve, présentée comme le clone de sa mère juive américaine. La communauté scientifique a accueilli cette annonce avec le plus grand scepticisme, certains n'hésitant pas à dénoncer une supercherie.
lundi 17 mars 2003, 12h54Quatre ans de pension pour un retraité... mort
BERLIN (Reuters) - Une mutuelle de retraites allemande a découvert au bout de quatre ans et demi qu'un de ses bénéficiaires était décédé et que la rente mensuelle de 500 euros qu'elle versait allait dans les poches du fils du défunt, qui a ainsi reçu indûment plus de 25.000 euros.
Un tribunal de Bonn saisi de l'affaire a expliqué que la banque avait négligé de signifier à la mutuelle le décès du titulaire du compte, dont le fils avait repris le contrôle.
"Tout ce qu'a fait la banque a été de changer le nom du titulaire du compte. Pour le reste, rien n'a changé. Ils n'ont même pas pensé à informer la mutuelle qu'il était mort", a expliqué un porte-parole du tribunal.
Les juges ont condamné la banque à régler à la mutuelle les deux tiers des sommes en jeu, à titre de dommages.
lundi 17 mars 2003, 16h52L'Eglise allemande critique une publicité pour glaces sur les péchés capitaux
BERLIN (AFP) - L'Eglise allemande a vivement critiqué une campagne publicitaire du fabricant de glaces Langnese, dont le slogan tourne en dérision les sept péchés capitaux.
"On ne peut pas mélanger les sept péchés capitaux au cacao", s'est offusqué lundi le porte-parole de l'Eglise protestante dans la région nord, Michael Stahl, tandis que l'archevêché de Hambourg (nord) estimait que la campagne minimisait l'importance des-dits péchés.
Pour sa campagne publicitaire vantant les mérites d'une nouvelle gamme de "magnum", Langnese, dont le siège est à Hambourg (nord), a décliné comme slogan l'ensemble des péchés: "envie", "luxure", "avarice", "colère", "orgueil", "gourmandise", "paresse".
Le directeur marketing de la société, Harald Melwisch, s'est cependant défendu de vouloir établir un rapport avec la religion. "Nous avons simplement évoqué, sur un mode léger, le thème de la séduction. Nous tournons juste un peu en dérision les péchés quotidiens".Selon ce responsable, les clients n'ont eu "absolument aucun problème" avec cette campagne, lors des tests de pré-lancement. La publicité doit être déclinée jusqu'à l'été dans 13 pays européens.
lundi 17 mars 2003, 20h32Un site internet français veut envoyer des bretzels à Bush
PARIS (Reuters) - Un site internet français se propose de faire livrer à George W. Bush des bretzels, ces biscuits apéritifs salés dont il raffole et avec lesquels il avait failli s'étouffer en janvier 2002.
Selon le site www.bretzelforbush.com, ces bretzels seront entreposés dans un lieu secret avant d'être expédiés à la Maison Blanche.
Cette mesure symbolique fait suite à la décision prise par certains Américains de changer le nom des frites, appelées aux Etats-Unis "frites françaises" ("French fries") en "frites de la Liberté" ("Freedom fries").
Les bretzels sont vendus sept euros la pièce, un euro étant destiné à une association caritative enfants. Jusqu'à présent, l'association a récolté près de 250 euros.
"Nous pensons que s'opposer à la guerre en Irak ne revient pas à être contre le peuple américain, mais simplement contre la politique de l'administration Bush", précise le site internet.
mardi 18 mars 2003, 11h23Les barbecues contribueraient à la pollution sur Houston
HOUSTON (Reuters) - Houston, qui passe pour être la capitale du barbecue, serait victime de la passion de ses habitants pour les grillades en plein air, selon des scientifiques locaux.
Leur étude tend à démontrer que les infimes particules de résidus de graisses insaturées provenant de ces barbecues contribuent à la dégradation de la qualité de l'air au-dessus de la capitale du Texas.
Celle-ci compte, par moments, parmi les agglomérations les plus polluées des Etats-Unis.
Matthew Fraser, un professeur-adjoint en génie civil et environnemental à l'université locale de Rice, qui a dirigé les travaux, explique que huit sources différentes d'éléments organiques présents dans l'atmosphère, comme par exemple les particules issues de la combustion de l'essence, ont été analysées.
"La viande est une source non négligeable de microparticules dans l'atmosphère au-dessus de l'agglomération de Houston", dit-il. Il précise toutefois qu'elles représentent moins de 10% du total des polluants atmosphériques.
Mais il souligne que les particules comme celles produites par la viande grillée posent un problème de santé parce qu'elles pénètrent profondément dans les poumons et sont à l'origine de problèmes respiratoires et cardiaques.
L'étude, menée à partir d'observations réalisées sur un an entre 1997 et 1998, doit faire l'objet le mois prochain d'une publication dans une revue scientifique.
"Je pense qu'un grand nombre de villes américaines doivent connaître le même problème", dit Fraser.
"Houston a la réputation d'être la capitale du barbecue au Texas. Il est tout-à-fait possible que le problème des microparticules provenant de la viande grillée soient plus importants ici que dans d'autres villes."
mardi 18 mars 2003, 16h05Profil-type du créateur de virus : jeune, sans petite amie
Par Jennifer Tan
SINGAPOUR (Reuters) - Un homme, âgé de 14 à 34 ans, passionné d'informatique et en manque de petite amie: tel est le profil-type du créateur de virus, dressé mardi par Jan Hruska, le patron de Sophos, une société britannique qui figure au quatrième rang mondial des fournisseurs d'anti-virus.
Un millier environ de virus sont créés chaque mois et leurs auteurs visent de plus en plus souvent les nouveaux systèmes d'exploitation. "Jusqu'à présent, nous avons très peu d'indications sur un quelconque désintérêt pour l'écriture de virus", déclare Hruska, dans une interview à Reuters.
"Les auteurs de virus cherchent en permanence de nouveaux vecteurs d'infection en explorant les faiblesses des systèmes d'exploitation", ajoute au contraire cet expert qui prévoit une progression du nombre de virus dans les années à venir.
Dans presque tous les cas élucidés, les auteurs de virus sont des hommes passionnés d'informatique et âgés de 14 à 34 ans.
"Ils sont systématiquement en manque de petite amie, sont inadaptés socialement et sont irrésistiblement conduits à écrire des codes auto-répliquants. Pour eux, c'est une forme de graffiti numérique", explique Jan Hruska.
En janvier, un créateur gallois de sites web, également auteur de virus, âgé de 22 ans, a écopé de deux ans de prison pour avoir diffusé par courrier électronique non sollicité (spamming) trois virus qui auraient infecté plus de 27.000 ordinateurs dans 42 pays.
TRAQUER LES FAILLES
Pour créer et diffuser des cyber-infections, les auteurs de virus explorent les bogues déjà connus des logiciels existants, ou traquent les failles des nouvelles versions.
"Comme il y a de plus en plus de nouvelles versions de systèmes d'exploitation, il y aura de plus en plus de nouvelles formes de virus car chaque logiciel ou système d'exploitation comporte de nouvelles caractéristiques et de nouvelles commandes qui peuvent être autant de vecteurs de propagation", prévient Hruska.
Les fonctions exécutables, ou commandes, sont les fichiers qui permettent de lancer les applications dans un système d'exploitation. Elles sont davantage présentes dans les nouvelles plates-formes comme Windows 2000 ou XP de Microsoft qu'elles ne l'étaient sous les versions DOS ou Windows 3.1.
Fin janvier, un virus de type ver baptisé SQL Slammer s'est propagé à travers le monde en dix minutes, paralysant presque totalement l'accès à internet en Corée du Sud et bloquant des guichets de banque aux Etats-Unis.
Le ver, qui a exploité une faille du logiciel SQL Server de Microsoft, a causé des dommages en s'auto-dupliquant très rapidement et en "bouchant" les "tuyaux" du réseau mondial de données.
La prochaine cible des auteurs de virus pourrait bien être la plateforme .NET de Microsoft destinée aux services web, qui implique des interconnexions entre systèmes informatiques pour permettre un trafic homogène sur internet, prévient Hruska.
Les auteurs de virus partagent aussi leurs informations pour créer des variantes d'une même infection, comme ce fut le cas avec le ver Klez, l'un des virus les plus prolifiques à travers le monde de ces 13 derniers mois.
Klez, également diffusé sous forme de spam à partir de novembre 2001, s'est propagé sous une grande variété de messages et a détruit des fichiers sur disque dur tant en réseau qu'en local.
"Le code source de Klez aurait pu être largement diffusé sur internet, et les apprentis-auteurs de virus auraient pu le télécharger, le modifier et le relancer sous une forme différente. C'est l'un de ses virus dont on ne peut se débarrasser", souligne le patron de Sophos.
mercredi 19 mars 2003, 8h33Entouré d'avions et de bombes, Don vend des voitures en pleine mer
A BORD DE L'USS THEODORE ROOSEVELT (AFP) - Sur le porte-avions américain Theodore Roosevelt, dont les "jets" supersoniques sont prêts à larguer leurs bombes sur l'Irak, Don Pender continue à vendre ses Chevrolet, Cadillac et Harley-Davidson.
Voilà onze ans que ce quinquagénaire exploite un bon filon : les marins américains et leur passion pour les belles mécaniques. Installé dans un coin du réfectoire du navire, avec ses catalogues de Pontiac ou de Chrysler, il propose aux matelots des prix "imbattables". "C'est garanti au plus bas prix. Livraison partout où ils le souhaitent. Ils gagnent de 3.000 à 5.000 dollars par rapport à un marchand normal", affirme ce drôle de concessionnaire, aux bouc et cheveux blancs, originaire de Caroline du Nord.
Ces trois dernières semaines, Don a vendu 22 voitures et 11 motos. Les affaires tournent rond. Cela vaut mieux d'ailleurs, car Don est coincé sur le porte-avions, surtout si la guerre éclate. "Je resterai jusqu'à ce que le navire rentre au pays. Si les marins sont prolongés, je suis prolongé".
La société qui l'emploie bâtit sa compétitivité sur une détaxe prévue en cas de vente à des militaires outre-mer. Les marins ne s'y trompent pas et se pressent devant le micro-ordinateur où Don leur calcule des crédits de paiement. Samedi dernier, il a réussi à vendre quatre voitures. Il accepte le cash, les chèques, les virements bancaires. Il est "ouvert" de 9h30 à 20h00, puis rejoint sa couchette d'officier. Sur certains navires militaires, il transporte même des motos, comme dans un showroom de boulevard.
Il s'est installé avec femmes et enfants à Naples (Italie), d'où il peut rayonner vers toutes les bases de l'US Navy en Méditerranée. Avant de devenir marchand de voitures en haute mer, il a d'ailleurs travaillé pour la marine américaine. Pourtant, Don Pender est bien un civil, de fait bien parti pour être aux premières loges de la guerre annoncée contre l'Irak. Lui, qui vendait déjà ses voitures aux pilotes de la première guerre du Golfe, a promené ses catalogues sur une vingtaine de navires, dont plusieurs porte-avions. Il a même réussi à fourguer une Harley à un amiral.
mercredi 19 mars 2003, 9h45Guerre, humour et surnoms font bon ménage au sein de l'armée américaine
A BORD DE L'USS THEODORE ROOSEVELT (AFP) - Les surnoms, parfois d'un goût discutable, sont toujours en vogue dans l'armée américaine, tels cette bombe appelée "daisy cutter" ("Faucheuse de marguerites") ou l'avion AC-130 connu sous le terme de "Spooky" ("qui donne la chair de poule").
Croisant en Méditerranée orientale, le porte-avions nucléaire Theodore Roosevelt n'échappe pas à la règle. Le navire est surnommé "the Big stick" ("le gros gourdin"), en souvenir du proverbe souvent cité par le président homonyme (1901-1909): "Speak softly and carry a big stick" ("Parle doucement mais porte un gros bâton").
Cette mode touche en particulier les pilotes de chasse, chez qui les pseudonymes deviennent quasi-officiels: ils s'affichent sur les macarons cousus sur leur blouson, sur les casques et sur le fuselage des "jets" supersoniques.
Sur le Theodore Roosevelt, les aviateurs s'appellent entre eux "Gruff" (Bourru),"Roundboy" ("Rondelet"), "Gucci", "Cow boy" ou encore "Rat boy".
"Si tu n'aimes pas ton surnom, tu peux être sûr que tu seras alors appelé comme cela", explique à l'AFP le commandant Marcel Le Blanc, un Acadien surnommé "Frenchy".
Un humour de style souvent potache préside à ces baptêmes. Un aviateur qui s'était fait remarquer par son maillot de bain moulant a aussitôt hérité du nom de la marque de son vêtement, "Speedo". Une ex-pilote du porte-avions, d'allure assez masculine, avait été surnommée "Sweating balls" ("couilles en sueur").
En attendant de recevoir un pseudonyme définitif, certains "bleus" se voient affubler des initiales "FNG", pour "Fucking new guy" ("enfoiré de nouveau").
La bombe atomique larguée sur Hiroshima le 6 août 1945, surnommée "Little boy" ("Petit garçon"), reste sans doute l'illustration la plus célèbre de la mode des surnoms.
Des pilotes de l'escadron des puissants hélicoptères "Super stallion" portent, eux, sur leur combinaison l'inscription "Piss me off, I'll lift your house" ("Si tu m'énerves, j'arrache ta maison").
Munitions et blindés de l'armée américaine sont toujours décorés d'inscriptions diverses, tels ces chars postés au Koweit sur le canon desquels on lit "All the way to Baghdad" ("Jusqu'au bout, jusqu'à Bagdad").
"Nous avons récemment mis quelques logos sur des bombes", affirme Henry Famularo. "Cela permet aux gens restés au pays de se sentir impliqués, de sentir qu'ils font partie de l'équipe", explique cet officier responsable des milliers de tonnes de munitions transportées par le Theodore Roosevelt.
Au service des relations publiques du porte-avions, on indique que, longtemps après les attentats du 11 septembre 2001, de nombreuses personnes demandent encore aujourd'hui que les noms des victimes soient inscrits sur les munitions du navire.
mercredi 19 mars 2003, 14h39Le père de Bush avait raccroché au nez de Gorbatchev en 1991
MOSCOU (AFP) - L'ancien président américain George Bush, père de l'actuel président des Etats-Unis, avait raccroché au nez du président soviétique Mikhaïl Gorbatchev qui lui téléphonait en 1991 pour le dissuader de lancer la Guerre du Golfe contre l'Irak, selon un ancien conseiller de M. Gorbatchev.
"Tout le monde ne le sait pas, mais Gorbatchev a essayé à deux reprises d'arrêter la première guerre en Irak (...) lors de conversations téléphoniques avec Bush", a déclaré mercredi Viktor Kouvaldine, un ancien conseiller du leader soviétique, aujourd'hui chercheur à la Fondation Gorbatchev.
"La seconde conversation s'était terminée lorsque Bush avait raccroché", a ajouté M. Kouvaldine, s'adressant à une réunion d'experts russes consacrée à la manière dont la Russie pouvait réagir à la nouvelle guerre que les Etats-Unis comptent lancer contre l'Irak.
Mikhaïl Gorbatchev n'avait pas utilisé en 1991 le droit de veto de Moscou au Conseil de sécurité de l'Onu, et s'était abstenu, donnant ainsi son accord tacite à la Guerre du Golfe lancée contre Bagdad.
Le président russe Vladimir Poutine a qualifié "d'erreur" lundi une guerre contre l'Irak lancée sans l'approbation du Conseil de sécurité de l'Onu.
mercredi 19 mars 2003, 19h47Le fils de l'interprète de l'hymne sandiniste avec les Américains en Irak
MANAGUA (AFP) - Le fils d'un célèbre chanteur nicaraguayen, Carlos Mejia Godoy, qui interprétait l'hymne des sandinistes dans les années 80 fustigeant "les Yankees, ennemis de l'humanité", se trouve depuis 45 jours avec l'armée américaine dans le Golfe.
Camillo Mejia, 28 ans, à été mobilisé à quelques semaines de la fin de son engagement dans l'armée, selon son père qui a confié qu'il ne s'attendait pas "à vivre un épisode aussi douloureux". "Mon fils est un artiste, il est le poète de la famille. Il se dit serein et tranquille pour ne pas nous alarmer mais nous savons qu'il se sent totalement étranger à ce conflit".
"Pour ma part, je pense que cette guerre est absurde, non seulement pour mon fils mais pour tout ceux qui sont obligés de la mener et je compte mobiliser les artistes du Nicaragua pour condamner cette nouvelle agression américaine contre des peuples sans défense", a-t-il ajouté.
Carlos Mejia Godoy, avait interprété les principales chansons accompagnant la révolution menée par le Front sandiniste de libération nationale (FSLN - extrême gauche) dans les années 80. Après la chute du régime en 1990, il avait choisi d'envoyer son fils aux Etats-Unis. Ce dernier a la double nationalité américaine et nicaraguayenne.
Les médias d'Amérique centrale ont révélé cette semaine que des milliers de soldats de l'armée américaine, actuellement mobilisés dans la région du Golfe, avaient des origines centro-américaines. Le quotidien guatémaltèque Prensa Libre a indiqué mercredi que 870 jeunes, partis du Guatemala ces dernières années pour trouver du travail aux Etats-Unis, se trouvaient en ce moment dans le Golfe.
jeudi 20 mars 2003, 3h30Au Pérou, une prêtresse en appelle aux dieux de la montagne pour éviter une guerre en Irak
LIMA (AP) - Les yeux fermés et les bras levés vers le ciel, une prêtresse a invoqué mercredi Dieu, la Terre-Mère et les divinités de la montagne pour éviter une guerre en Irak, au cours d'une cérémonie à laquelle ont participé deux danseurs sur la plus haute colline de Lima.
"Nous vous appelons" à apaiser "la fureur de (George W.) Bush pour éviter une guerre qui apportera davantage de pauvreté dans le monde", a déclaré Maria Quiroz, en référence au président américain, dont l'ultimatum lancé à Saddam Hussein a expiré jeudi à 1h GMT (2h à Paris).
Le chef de la Maison Blanche a donné lundi soir 48 heures au président irakien pour quitter le pays, faute de quoi une guerre sera déclenchée par les Etats-Unis.
Après avoir rouvert les yeux, Maria Quiroz, vêtue d'une simple robe blanche en coton et chaussée de sandales argentées, a ensuite marché tout autour d'une immense croix blanche dominant la colline San Cristobal, accompagnée de deux "danseurs aux ciseaux" Romulo Huamani et Walter Velille.
La prêtresse a lentement arrosé de deux gorgées d'alcool de canne deux photos du président Bush et un petit drapeau américain, installés sur un autel de fortune, où avaient été déposées des fleurs et des feuilles de coca.
Le rituel s'est achevé au bout d'un quart d'heure lorsque l'un des danseurs a retiré son chapeau et a mis le feu à l'un des clichés présidentiels. Maria Quiroz a soufflé sur la photo qui se consumait tout en l'agitant. "Avec cela, la rage va s'en aller", a-t-elle dit.
Si Lima est une ville moderne par bien des aspects, les coutumes rurales comme les rituels chamaniques et les danses aux ciseaux ont été introduites dans la capitale péruvienne par des millions de paysans qui ont quitté les provinces déshéritées à la recherche d'une vie meilleure au cours du siècle dernier.
Des quotidiens vendus dans les kiosques de Lima dressent ainsi la liste de dizaines de chamans offrant leurs services. AP
vendredi 21 mars 2003, 14h54Un opposant à la guerre, nommé Bush, veut changer de patronyme
MONTPELLIER (AFP) - Révolté par les opérations militaires en Irak, un septuagénaire de nationalité britannique installé dans le sud de la France, qui porte le même nom que le président américain George Bush, veut changer son patronyme en "Buisson".
"Cela fait plusieurs jours que je voulais faire quelque chose. C'est ma façon à moi de protester contre cette guerre", a déclaré Eric Langley Bush, 72 ans, qui a déjà effectué, mardi, les démarches officielles auprès du gouvernement britannique.
Regard clair et queue de cheval, ce chimiste de profession, venu passer sa retraite dans le village de Jonquières en 1986, a choisi de s'appeler M. Buisson, traduction de "bush" en français. Selon lui, un changement de patronyme au Royaume-Uni, simple formalité administrative, ne demande que quelques jours.
"J'ai décidé de franciser mon nom, d'abord pour garder mes racines familiales mais aussi pour rendre hommage à la politique courageuse de la France", a expliqué le retraité, pas tendre envers son Premier ministre Tony Blair, qualifié de "lèche-cul des Américains".
Ce Londonien de naissance, qui a vécu les bombardements allemands sur la capitale britannique en 1939, ne supporte pas l'idée que "des enfants, des femmes et des hommes puissent mourir pour de simples raisons économiques".
Adepte des voyages à travers le monde, il avoue aussi craindre que son encombrant patronyme ne lui crée quelque ennui à l'étranger. Fils d'un objecteur de conscience pendant la Première Guerre mondiale, il a quatre enfants et onze petits-enfants.
samedi 22 mars 2003, 15h44Un sherpa népalais qui a perdu ses deux mains veut gravir l'Everest
KATMANDOU (AFP) - Un guide de montagne népalais qui a perdu il y a cinq ans ses deux mains après s'être électrocuté a annoncé qu'il envisageait de s'attaquer au sommet de l'Everest le mois prochain.
Ungdi Tshering, 32 ans, a indiqué samedi qu'il pensait pouvoir tenter cet exploit grâce aux deux mains artificielles en acier qu'il a pu acheter à Londres avec l'aide financière d'amis montagnards.
Sherpa depuis l'âge de 12 ans, il a réussi l'an dernier à atteindre le sommet du mont Nayakang, à plus de 6.000 mètres.
Le sherpa a expliqué qu'il espérait pouvoir célébrer le cinquantième anniversaire de la première conquête de l'Everest (8.848 mètres) réalisée le 29 mai 1953 par le Britannique Edmund Hillary et le sherpa népalais Tenzing Norgey.
"J'ai eu cette idée lorsque j'ai vu qu'un aveugle, l'Américain Erik Weihenmayer", avait réussi à conquérir le sommet de l'Everest en 2001", a-t-il déclaré.
Ungdi Tshering a déjà réuni les deux-tiers des 32.000 dollars nécessaires pour mener à bien son expédition, qu'il espère pouvoir démarrer en avril à la tête d'une cordée de cinq personnes.
Une vingtaine d'équipes se sont déjà inscrites pour partir ce printemps à la conquête de l'Everest et célébrer, elles aussi, le jubilé d'or de l'exploit d'Edmund Hillary et de Tenzing Norgey.