Ca se passe comme ça... aux USA !Le fermier Joe, exploitant agricole en Oklahoma, trouvait que les séquelles de son accident étaient suffisamment sérieuses pour poursuivre la compagnie de transport routier responsable en justice. Lors du procès, l'avocat de la compagnie lui demande :
- Reconnaissez-vous avoir déclaré, sur les lieux de l'accident : "Je vais très bien" ?
- Je vais vous expliquer ce qui s'est passé : je venais de faire monter ma mule Bessie dans...
- Je ne vous demande pas de détails !, reprend l'avocat, répondez simplement à la question : n'avez-vous pas dit, sur les lieux de l'accident "Je vais très bien" ?
- Bon ! Je venais de faire monter ma mule Bessie dans le remorque, et je m'engageais sur la route...L'avocat l'interrompt encore :
- Monsieur le juge, j'essaie d'établir le fait que, sur les lieux de l'accident, cet homme a déclaré à un policier présent " Je vais très bien".
Et maintenant, plusieurs semaines après l'accident, il veut poursuivre mon client ! Je crois que ces poursuites sont injustifiées. Voulez-vous lui demander de bien vouloir répondre à ma question ?Mais le juge était très interessé par l'histoire du fermier et de sa mule Bessie :
- J'aimerais bien entendre ce qu'il a à dire à propos de cette mule.Le fermier remercie le juge et reprend :
- Bien. Comme je vous le disais, je venais de faire monter ma mule Bessie dans la remorque, et j'arrivais sur la route. Peu après, ce camion, qui n'avait pas respecté le stop, me percutait violemment par le côté. J'étais projeté dans une direction, et Bessie dans l'autre. J'avais très mal et je ne pensais pas pouvoir me relever. J'entendais la pauvre Bessie geindre de douleur. Je savais qu'elle souffrait énormément. À ce moment, un policier arrive, et se dirige d'abord vers Bessie. Il l'observe un moment, puis sort son pistolet et lui tire une balle entre les deux yeux. Puis il vient vers moi et me dit : "Votre mule allait bien mal, j'ai été obligé de l'abattre. Comment vous sentez-vous ?"