Une petite réflexion aujourd'hui ...
 
 

Jerry est gérant dans la restauration à Québec. Il est toujours de bonne

humeur et a toujours quelque chose de positif à dire. Quand on

lui demande comment il va, il répond toujours: "Si j'allais mieux que ça,

nous serions deux : mon jumeau et moi !!!". Quand il déménage,

plusieurs serveurs et serveuses sont prêts à lâcher leur job pour le suivre

d'un restaurant à un autre pour la seule raison qu'ils admirent

son attitude. Il est un motivateur naturel. Quand un employé file un mauvais

coton, Jerry est toujours là pour lui faire voir le bon côté des choses.
 
 

Curieux, je suis allé voir Jerry un jour pour lui demander : "Je ne comprends

pas. Il n'est pas possible d'être toujours positif comme

ça, partout, tout le temps. Comment fais-tu ???". Et Jerry de répondre: "Tous

les matins à mon réveil, je me dis que, aujourd'hui, ou bien je choisis

d'être de bonne humeur, ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur. Je

choisis toujours d'être de bonne humeur. Quand il arrive quelque incident

déplorable, ou bien je choisis d'être la victime, ou bien je choisis d'en

tirer une leçon. Quand quelqu'un vient se plaindre à moi, ou bien je choisis

d'entendre sa plainte, ou bien j'essaie de lui faire voir le bon côté de la

chose". "Mais ce n'est pas toujours si facile" , lui dis-je. Et Jerry

d'enchaîner : "La vie, c'est une question de choix. On choisit sa façon de

réagir aux situations. On choisit de quelle façon les autres peuvent nous

influencer ou non. On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur.

On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient".
 
 

Plusieurs années plus tard, j'entends dire que Jerry a fait incidemment ce

qu'on ne doit jamais faire dans la restauration : il a laissé déverrouillée

la porte arrière du restaurant un bon matin et il s'est fait surprendre par

trois voleurs armés. En essayant d'ouvrir le coffre fort, sa main tremblait

de nervosité, il n'arrivait pas à faire la combinaison numérique. Un des

intrus a paniqué et a tiré. Heureusement pour Jerry, les choses n'ont pas

traîné et il a été vite transporté à l'hôpital.
 
 

Après dix-huit heures de chirurgie et des semaines de soins intensifs, Jerry

a reçu son congé de l'hôpital avec des débris de la balle qu'on

avait réussi à lui retirer du corps.
 
 

J'ai revu Jerry six mois après l'incident et je lui ai demandé comment il

réagissait à tout ça. "Si j'allais mieux que ça, dit-il, nous serions deux :

mon jumeau et moi. Tu veux voir les cicatrices ???". Je n'ai pas voulu voir

la blessure mais je lui ai demandé ce qui lui était passé par la tête au

moment du vol.
 
 

Et Jerry de dire : "La première chose qui m'est venu à l'idée est que

j'aurais dû fermer à clé la porte arrière du restaurant. Et puis, étendu sur

le plancher après m'être fait tiré une balle, je me suis souvenu que je

pouvais encore faire un choix : ou bien de vivre ou bien de mourir. Et j'ai

choisi de vivre".
 
 

"T'as pas eu peur ???", lui dis-je. Et lui de répondre : "Les ambulanciers

ont été bien corrects. Ils n'ont pas essayé de me dire que tout allait bien.

Mais en entrant dans le bloc opératoire de l'hôpital, j'ai vu l'expression

faciale des médecins et des infirmières et, là, j'ai eu peur. J'ai vu dans

leurs yeux que j'étais un homme mort et j'ai su que je devais agir vite".
 
 

"Et alors, qu'as-tu fait ???". "Eh bien, mon ami, il y avait une grosse

infirmière qui me bombardait de questions ; elle voulait savoir si j'étais

allergique à quelque chose. J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières

se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire. J'ai pris une

profonde respiration et je leur ai dit que j'étais allergique aux balles de

fusil !!! Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit que j'avais fait le

choix de vivre et qu'ils feraient mieux de m'opérer comme si j'étais un homme

vivant plutôt qu'un homme mort !!!".
 
 

Jerry a survécu grâce à l'expertise des médecins mais aussi grâce à son

attitude étonnante !!! J'ai appris de lui que, à tous les jours, nous

devons faire des choix : ou bien de profiter pleinement de la vie ou bien de

s'y emmerder tant qu'on veut.
 
 

La seule chose qui nous appartient et que personne ne peut contrôler, ni nous

enlever, ce sont nos attitudes. Alors, quand on peut cultiver

des attitudes positives, tout le reste est de la petite bière.
 
 

Maintenant, c'est à toi de choisir :

1- ou bien tu fais disparaître ce message

2- ou bien tu l'achemines à des gens qui te sont proches.
 
 

J'ai choisi la deuxième option et j'ose croire que tu en feras autant.



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