Si l'habit ne fait pas le moine et que les apparences sont parfois trompeuses, tout le monde devrait comprendre que la barbe ne fait pas le philosophe. Pourtant la facilité l’emporte souvent sur la rigueur quand l’étude ne soutient pas l’observation. Cette faillite est commune et l’accepter pour soi et un signe de sagesse pour celui qui se corrige.
Que de futilités et de veines péripéties sur qui croit savoir, sur qui sait qu’il sait, sur qui sait qu’il ne sait pas, sur les desseins divergents et les représentations authentiques, sur l’identification d’une main d’ici et d'ailleurs.
Qui peut trancher les discussions si ce n’est la source à l’intérieur du secret. A l’extérieur rien ne permet de dire si on peut faire confiance à une main qui s’agite ou qui pointe du doigt. La certitude se construit patiemment entre la distance que l’on peut avoir avec l’intérieur de ce secret et la confiance envers des éléments de validation externe. La relation délicate devra se construite pour relier ces éléments disjoints de manière efficace et élégante. C’est là que commence tout travail pour avancer dans la résolution du problème. La critique est facile, l’art est difficile. Il est inutile de crier aux scandales ou de participer aux désordres qui ne font que ternir l'image de ceux qui les diffusent.
La communication qui se base sur des protocoles ludiques est une invitation de plus grande ampleur, et permet d’élargir l’auditoire en employant de nouveaux vecteurs de diffusion.
Les lexigrammes sont des procédés rudimentaires dont l’objectif et d’exploiter tout savoir codifié autour d’un langage. Le point de départ pour commencer un premier parcours s’élabore par une lecture en traversant le texte (transtexte, hypertexte, intertexte, métatexte, infratexte). Ce qui ne limite aucunement l’art et la manière de créer des représentations simplifiées et évocatrices qu'affectionnent les jeunes hominidés.
Les commentateurs éclairés ne sont pas non plus infaillibles. Ils sont tout autant que les profanes soumis aux mêmes errements et divagations sur l'origine du mystère et son analyse. S’il n’y a rien pour faire une démonstration symétrique, sur des données considérées externes et internes à la source, alors il reste une indétermination qui gêne les connaisseurs soucieux de manifester leurs savoirs et de prodiguer des conseils. L’indétermination peut être considérée comme un principe de précaution pour corriger de manière itérative les modalités de validation et s'ouvrir à d'autres méthodes de classement.
Les types de contexte d’exploitation sont à prendre dans cette taxinomie arbitraire :
troisième cercle : observateurs profanes et savants, tous exclus du système d’information à l’origine du secret, public potentiel pour des expérimentations microsociales, populations pour analyse de cohorte et étude d'individus en interaction, groupes de contrôle pour la comparaison de biais d'observation.
deuxième cercle : intervenants opérationnels, supplétifs en mission avec un contrat moral, acteurs impliqués en conformité avec les objectifs du premier cercle.
premier cercle : source interne de premier plan à l’origine du foyer de diffusion et de contrôle, zones avec variabilité des moyens d’action vers des cibles externes du deuxième et troisième cercle.
Les cibles ne sont pas choisies en fonction des qualités inhérentes à leur domaine d'expertise ou de leurs ambitions personnelles mais selon des indicateurs prédéterminés par le premier cercle. Ce qui limite les négociations et les polémiques sur le mérite ou les aptitudes sociales que l’on peut exhiber pour attirer l’attention.
Pour atténuer la diffusion de fausses informations, les dérapages en tout genre, les risques psychopathologiques, un seuil correctif est mis en place avant intervention pour recadrer les systèmes d'information et d'échange. Un intérêt est porté sur ceux capables de créer et diffuser une information constructive et accessible.
Le recueil des données se fait dans une relation temporelle avec les autres acteurs, avec une mise en valeur des procédés de représentation des connaissances (corpus, recueils informels, journaux de bord, articles, travaux de recherche, synthèses, analyses argumentées).
La problématique du biais cognitif est exploitée en continu pour servir d’effet miroir. Une exploitation documentaire peut traiter trois contextes simultanément et induire selon le lectorat des interprétations variées lors de jeux combinatoires, au cours des lectures et des interprétations. On peut supposer d’une population de lecteurs ayant des clés de décryptage ou des éléments annexes, qu'elle aura une vision divergente d’une autre population témoin qui n'aura pas ces éléments clés. Selon les foyers prévisibles d’incompréhensions, et les conflits nuisibles au bon déroulement de l’exploitation documentaire, un recadrage plus précis pourra être appliqué pour donner des éléments supplémentaires en dehors de toute connaissance déjà acquise.
La source du premier cercle peut agir de façon non conventionnelle, imprévisible et insaisissable. Elle peut créer une unité représentative ou se disjoindre pour manifester la multiplicité dans une diversité apparente comme s’il y avait un dialogue interne. Cela se traduit de l’extérieur par une synergie des moyens d'action ne se limitant à aucune dimension d’exploration et d’intervention.