Beaucoup sont à la recherche d'un contrôleur universel pour mesurer les métriques de l'univers.

 

Le problème est de relier entre elles les différentes échelles de mesure.

 

L'observation se fait à la fois dans l'espace et dans le temps,

 

 

jusqu'au fond diffus cosmologique, ce rayonnement dit fossile.

 

La répartition de la matière dans l'univers est loin d'être triviale.

 

L'univers visible est par endroit densément peuplé de galaxies

 

et par ailleurs d'autres zones en apparence sont constituées de vide.

 

Cette cartographie du visible est sans commune mesure,

 

repoussant toujours les limites de l'observable et du compréhensible.

 

L'homme complètement dépassé tente de reconstituer cet incommensurable par la simulation,

 

par l'imagination il replie l'espace et le temps pour se trouver quelque chose à comprendre.

 

Il succombe ensuite à la tentation de construire en laboratoire un simulacre de l'univers.

 

Malheureusement ses spéculations et ses fantaisies s'éloignent trop des données de l'observation.

 

Incapable de voir l'univers les yeux grands ouverts, il en vient à mélanger spéculations, modélisations et cartographies.

 

Toujours à la recherche de la matière manquante de l'univers, celle qui déterminerait sa cohérence et expliquerait les observations. Les hommes utilisent différentes stratégies du combat intellectuel pour défendre des théories toujours en compétition.

 

C'est beaucoup de bruit pour rien, ce sera toujours l'univers qui aura le dernier mot car ce ne n'est pas à la réalité de se conformer à la théorie mais à la théorie de se conformer à la réalité.