On n'apprend pas à l'homo sapiens à faire des grimaces
mais on apprend de lui à communiquer avec ses semblables.
Malgré une évolution dirigée vers la néguentropie sociale
et des influences remarquées des forces du dehors,
l'ex-hominoïde redécouvre l'outil mais ne maîtrise plus ses instincts.
L'évolution de la technique n'est pas ce qu'elle parait être. Entre l'histoire que l'on rapporte et le déroulement complexe des faits, il y a tout un monde à décrypter et de nouvelles dimensions à percevoir.
Cette vérité est trop pénible à voir les yeux grands ouverts.
La condition humaine est celle d'un monde dominé par l'industrie de la guerre et la cupidité des oligarchies financières.
L'hypocrisie de l'homo sapiens est évidente, faire un signe de paix pour l'extérieur alors que sa planète est gouvernée par des régimes criminels s'adonnant à la guerre du feu.
Un monde divisé en communautés rivales, des règnes dominés par la violence, tout un monde théâtral où s'agite des prétendants aux biopouvoirs se querellant pour le contrôle des ressources par le sacrifice de la chair et du sang.
Ces agitations stériles et ces comportements archaïques nous renvoient à un autre âge. Le temps a passé depuis l'aube de l'humanité mais la nature humaine reste inchangée. L'homme moderne agit au 21ème siècle avec un cerveau préhistorique