Les rêves du lapin blanc


Le chapelier : C'est l'heure du thé et le spectacle commence, on risque de rater le Showtime.

Alice : Ne t'inquiète pas, sers-moi une tasse de thé, la monstration ne dure pas longtemps.

Le chapelier : C'est une monstration ou une démonstration ?

Alice : C'est toujours la même chose, c'est le doigt qui montre la Lune.

Le chapelier : Il a été, il est, et il sera toujours ainsi tant qu'ils ne comprendront pas.

Alice : Il y a forcement quelqu'un qui comprend, sinon tout cela n'a aucun sens.

Le chapelier : Tu ne trouves pas que les événements se répètent ? On se croirait dans une boucle.

Alice : C'est tout à fait normal, cela nous oblige à trouver un sens.

Le chapelier : Cela explique pourquoi le Lapin Blanc déambule souvent dans le jardin avec les trois monolithes.

Alice : Il n'est plus dans le jardin, il est ailleurs. Il en avait assez de faire des va-et-vient sur trois niveaux de conscience.

Le chapelier : Où est-il ?

Alice : Il a été enlevé mais il reviendra d'ici peu. Il est pris par le temps, avec ses nombreux rendez-vous.

Le chapelier : Il fait tellement de rencontres et voit tellement de visiteurs de l'ailleurs qu'il ne sait plus où donner de la tête.

Alice : Il va encore nous raconter de nouvelles histoires incompréhensibles.