Comme disait le tragédien, « Seigneur, quels imbéciles ces mortels ! » Si nous sommes à un stade d'évolution, où l'Homo sapiens avec un cerveau déficient est incapable de comprendre la complexité du monde, sommes-nous alors condamnés au cours de notre évolution à la répétition des mêmes faux pas ? Peut-on échapper à ce sort tragique qui accable toute l'humanité, à cette fatalité qui s'acharne, avec la répétition des mêmes erreurs flagrantes, et que la somme de toutes ces "intelligences" bascule vers son stade supérieur : la connerie.
À travers ce qui
tourmente
Effondrement du surhomme
Jusqu'à ces visions hurlantes
Au-delà de toutes les formes
Un tournant sous condition
Inconstance d'un devenir
Des moments d'évolution
Les conditions pour réagir
Principes pour faire face à l'évolution de l'ordre mondial : pourquoi les nations réussissent et échouent.
par Ray Dalio
source éditeur : "... Il y a quelques années, Ray Dalio a remarqué une confluence de conditions politiques et économiques qu'il n'avait jamais rencontrées auparavant. Ils comprenaient des dettes énormes et des taux d’intérêt nuls ou presque nuls qui ont conduit à une impression massive d’argent dans les trois principales monnaies de réserve du monde; grands conflits politiques et sociaux au sein des pays, en particulier les États-Unis, en raison des disparités de richesse, politiques et de valeurs les plus importantes depuis plus de 100 ans; et la montée d'une puissance mondiale (Chine) pour défier la puissance mondiale existante (États-Unis) et l'ordre mondial existant. La dernière fois que cette confluence s'est produite, c'était entre 1930 et 1945. Cette réalisation a envoyé Dalio à la recherche des schémas répétés et des relations de cause à effet sous-jacents à tous les changements majeurs de richesse et de pouvoir au cours des 500 dernières années.
Dans cet ajout remarquable et opportun à sa série de principes, Dalio amène des lecteurs pour son étude des principaux empires - y compris les Néerlandais, les Britanniques, et l'Américain - mettant en perspective le «Big Cycle» qui a conduit les succès et les échecs de tous les principaux pays du monde à travers l'histoire. Il révèle les forces intemporelles et universelles derrière ces changements et les utilise pour regarder vers l'avenir, offrant des principes pratiques pour se positionner pour ce qui nous attend..."extrait du livre : « Lorsque les dettes deviennent très importantes, qu'il y a un ralentissement économique et que l'empire ne peut plus emprunter l'argent nécessaire pour rembourser, cela crée de grandes difficultés intérieures et oblige le pays à choisir entre faire défaut sur ses dettes et imprimer beaucoup de billets.
Le pays choisit presque systématiquement d'imprimer beaucoup d'argent frais, d'abord progressivement et finalement massivement. Cela dévalue la monnaie et augmente l'inflation.
En règle générale, lorsque le gouvernement a des problèmes pour se financer, et qu'en même temps les conditions financières et économique sont mauvaises, que les écarts de richesses et d'idéologies sont importants, il y a de forte augmentation de conflits internes entre les riches et les pauvres, les différentes ethnies, les groupes religieux.
Cela conduit à l'extrémisme politique qui se manifeste comme un populisme de gauche ou de droite. Ceux de gauche cherchent à redistribuer la richesse tandis que ceux de droite cherchent à maintenir la richesse entre les mains des riches. C'est la phase anticapitaliste, lorsque le capitalisme, les capitalistes et les élites en général sont blâmés pour les problèmes.
Généralement, pendant ces périodes, les impôts des riches augmentent et lorsque les riches craignent pour leur richesse, ils le déplacent dans des endroits plus sûrs. Lorsque la fuite des richesses devient suffisamment grave, le pays l'interdit. Ceux qui cherchent à sortir commencent à paniquer.
Ces conditions turbulentes minent la productivité, ce qui réduit le gâteau économique et provoque davantage de conflits sur la manière de répartir les ressources en diminution. Des dirigeants populistes émergent des deux cotés et s'engagent à prendre le contrôle et rétablir l'ordre. C'est à ce moment là que la démocratie est la plus contestée parce qu'elle ne parvient plus à contrôler l'anarchie et que le passage à un leader populiste fort qui mettra de l'ordre dans le chaos est le plus probable. »
Détresse matinale
À l'aube de l'humanité
Ce réveil douloureux
Turbulences d'un corps si agité
Ces combats qui freinent l'espérance
Fatalité des pires lendemains
Permanence des idées qui déforment
Sur Terre, ce qui nous reste de la biologie
Encore cette respiration si légère
Cette existence si éphémère
Répétitions des sentiments
La volonté de s'accomplir