POURQUOI
LE PLAN PAULSON A-T-IL
FAIT CHUTER WALL STREET |
POURQUOI LE PLAN PAULSON A-T-IL FAIT CHUTER WALL STREET
06/10/08
Les Nations étrangères ne pourront vraisemblablement pas continuer à acheter tous les Bons du Trésor qui devront être créés pour financer tous ces rachats d’actifs « toxiques » parce qu’elles souffrent toutes d’inflation galopante et que le fait d’imprimer plus de billets dans leur devises pour absorber les dollars nécessaires à l’achat de Bons du Trésor n’est plus possible sans risquer des troubles sociaux et des révolutions alors que l’hyperinflation détruit leurs économies. Cela revient à dire qu’un certain nombre ou peut-être la majorité de ces nouveaux Bons du Trésor qui seront créés par le Trésor et la Réserve Fédérale pour financer ces rachats d’actifs « toxiques » et les déficits devront être monétisés, ce qui est directement créateur d’inflation.
M3 est aux bord de l’explosion car toutes ces monétisations et les trillions de liquidités injectées continuent de noyer l’argent fiduciaire et le système de crédit et continuera malgré le Plan Paulson qui va maintenant être instauré dans une tentative de renflouer les marchés du crédit qui sont vitaux à notre système monétaire basé sur la dette et cela depuis la disparition de l’étalon or.
Tout le monde à Wall Street sait que le « subprime » n ‘est pas le vrai problème. La vraie raison de leur méfiance et de leur refus de se prêter les uns aux autres est l’inconnue du « risque de contrepartie » qui va se retrouver a l’état de plasma quand les produits dérivés vont détoner.
C’est du marché opaque des OTCs (Over The Counter) qui sont des produits dérivés dérégulés dont ils ont vraiment peur.
Le Plan Paulson n’est qu’un sideshow pour nous distraire du vrai problème, qui sont bien sûr les OTCs s’élevant à un quadrillion de dollars et qui risque d’imploder, de détoner et de se transformer en un trou noir financier qui aspirera l’économie du monde entier.
Article de Bob Chapman, The International Forecaster
http://theinternationalforecaster.com/
Traduction : Kathleen de Longrée