15. Je retiendraiQuand les je t'aime ne seront que des mots
A nos lèvres scellées de monotonie Je retiendrai le parfum de ta peau
Comme une fleur appelée mélancolieQuand nos regards ne refléteront plus
Que le mépris ou pire l'indifférence
Je retiendrai toutes ces joies inconnues
Délicieuses éphémères en ces nuits blanchesQuand nos caresses ne seront que passé
A nos corps meurtris du manque de douceur
Je retiendrai chacun de nos baisers
Comme la plus enivrante des fortes liqueursQuand nos âmes seront de nouveau distinctes
Loin de nous les mélopées lancinantes
Je retiendrai la mélodie succincte
Musique du bonheur céleste mais absenteQuand nos coeurs ne battront plus en mesure
Que tu auras compris qu'il faut me haïr
Je retiendrai l'essentiel les fioritures
Tout de nous et le plus beau de tes sourires
25/12/97