72. La folie des glandeurs

Après bien des années de dur labeur,
De stress et de peur sans cesse en liesse,
De maux et douleurs qui mettent en pièces,
Je suis pris de la folie des glandeurs

Moi qui ai tant travaillé et tout fait
Au nom de l'excellence et de la gloire ,
J'ai éclairé ma conscience pour voir
Que dans mon existence j'étouffais

J'ai perdu votre esprit scientifric
Et n'ai plus besoin des succédanés,
De vos mille plaisirs,succès damnés
Pavés d'échecs et de chocs,pour le chic

Le silence et la paresse en science,
 Sans l'âpre indécence de l'amertume,
Ni l'essence du mal,l'amère thune,
Je découvre le sens de ma naissance

Ainsi je brise les normes oppressantes,
 L'énorme gangue des modes et des mœurs;
Je quitte le troupeau vos gangs de morses,
 Aux pressantes dents toujours trop présentes

Je n'ai pas à répondre de vos attaques,
Ni à me justifier masqué en vain,
Car je suis le héros pas l'assassin,
Ou bien uniquement de votre arnaque

Rêve et humour seulement je cuisine,
Crée du cosmique de répétition,
Recette du bonheur de l'inaction,
Dédiée aux frères de cœur,aux frangines

Pour l'heure dans les couloirs du sommeil,
L'âme dans les corridors bleus des cieux,
Mon corps y dort comme un loir malicieux,
Qui a mal aux yeux d'entrevoir l'éveil
08/02/01