MOUVANCE
Par l’ourlet de ma jupe déchirée
- couleur de tes yeux
Et sur un croissant de lune, dans ta tête rêvé
Voltigent à l’unisson, les oiseaux couronnésLeurs becs muets laissent filtrer leurs rires
La mer se balance pour mieux les engloutir
Le sable durable froideur qui submerge tout
Même les dessins sur la plage, et le bonheur- Où irons-nous ?
Inhospitalité des branches
Pluie qui transperce la peau
Suffira-t-il de quelques planches
Pour nous en faire un reposA la croisée des chemins mesurons notre perte
Et puis avec nos bras lâchons notre lest
Il est toujours facile de ne jamais s’encombrer
Afin que les mains dans les poches nous puissions cheminerVipérine tu m’as mordu
Et petit à petit mon cœur se blesse
Et les frustrations ne suffisent pas, afin que laisse
Se ramasser une âme dans la rueAprès avoir bu beaucoup de verres
Qui laissent un goût sûr dans la bouche
Clown dérisoire qui danse sur la mer
Mais qui reste toujours sur la toucheOn joue au jeu du hasard et de l’amour
De l’amitié aussi il en a les vertus
Mais qu’en est-il dès qu’il fait jour
Quand après un départ il vous tue ?
Martina le 14.09.86