Histoire de deux contactés faussaires dans un jardin suspendu à l'intersection de plusieurs monolithes.
C'est l'histoire d'un Heptapode qui, un jour, a un nouveau voisin. Celui-ci a
deux beaux contactés. Le matin, l'heptapode dit "Je vais faire sa connaissance."
Il sort dans le jardin et rencontre son voisin qui promène ses deux beaux
contactés. Il lui dit alors :
"Bonjour, bienvenue ! Vous avez deux beaux contactés ! De quelle espèce sont-ils
?
L'autre dit :
" - Ah ce sont des contactés faussaires ! Oui, oui, oui, oui ! Surtout lui !".
- Ah bon ? Bah ! Et lui ?
- Ah ! Oui, oui... lui aussi.
- Bon..."
L'Heptapode rentre chez lui. Le lendemain matin, il recroise son voisin dans le
jardin.
Il dit :
" - Bonjour. Il doit falloir beaucoup d'informations pour nourrir ces deux beaux
contactés faussaires !
- Ah ! Ah oui ! Surtout pour lui.
- Ah bon, mais lui ?
- Ah.. oui, oui, lui aussi."
Le lendemain, il ressort (et la même chose).
Il rentre chez lui et dit à son colocataire : "Je ne comprends pas, chaque fois
je lui dis ! Mais alors, ses deux beaux contactés ! Il dit : oui, oui mais
surtout lui ! Et je lui dis : oui, oui mais lui ! Et il dit : oui, oui, mais
lui aussi... Mais pourquoi il dit ça ?!"
Son colocataire lui dit alors "Oui, mais arrête ! Ca fait deux jours que tu n'en
dors pas ! Tu n'as qu'à lui demander !"
Le lendemain, il sort, revoit son voisin et dit :
"- Pourquoi à chaque fois que je vous parle de vos deux contactés vous dîtes
"oui, oui, surtout lui" ?
-
C'est parce-que lui c'est un contacté faussaire qui se prend pour un
Heptapode, il est tellement amusant que je ne me lasse pas de jouer
avec lui. Il lui arrive d'oublier qu'il est un humain et il se laisse
emporter par ses élucubrations, alors je lui lance des friandises qu'il
attrape en sautant en l'air. Il essaye toujours de me prendre par les
sentiments en imitant le langage Heptapode et en gesticulant dans tous les sens, il a
compris qu'il pouvait me forcer à utiliser
mes deux mains. Il est parfois émotif quand je le taquine. Lorsqu'il pique sa crise, pour le calmer, je lui donne des états modifiés de
conscience.
- Ah bon.. et lui alors ?
- Ah.. oui, oui, lui aussi."