Nous avons vu comment une technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie. Comme on peut s'y attendre des événements malencontreux peuvent survenir, lors d'un contact fortuit avec l'impensable ou lors d'une première rencontre avec l'inconnu. Ce qui peut déclencher une série d'incidents, si bien que les protagonistes de la rencontre auraient bien mieux fait de rester chez eux. Dans certains cas extrêmes, aucun docteur ne pourra rattraper un contexte qui a franchi son seuil de réversibilité. Il vaut mieux dans ces conditions dégradées et intolérables, passer à la phase suivante de l'adaptation, une transformation radicale des paradigmes pour surmonter un état catastrophique.
« La nef extraterrestre ou l'artéfact terrestre ?
Les seules hypothèses concernant l'étiologie du phénomène ovnien, qui frappe de plein fouet l'humanité depuis 50 ans dans l'indifférence générale, sont la nef extraterrestre (explication soutenue par une minorité interdite de parole sur la presse et les ondes) et l'artéfact terrestre (explication officielle de l'établissement médiatico-culturo-scientifique). Ces hypothèses ne laissent le choix qu'entre une humanité sous surveillance ou frappée de démence. Sommes-nous colonisés ? Ou bien, notre cerveau est-il malade et frappé d'une inaptitude à percevoir correctement la réalité ? Et non pas cela seulement pour les témoins, étiquetés crédules, visionnaires, hallucinés, hystériques ; ni même pour les 50 % de la population qui disent les croire, mais aussi pour les autres qui nient la réalité des ovnis et en font des artéfacts nés dans un cerveau humain crédule, dérangé ou pervers, mais qui ne font que rire de cette moitié d'humanité frappée selon eux de quasi-démence.
Il ne vient pas à l'idée d'étudier et traiter cet état hallucinatoire particulier, grave, fréquent, généralisé à tous les peuples, à toutes les couches de la société et qui n'épargne même pas le scientifique, le rationaliste pur et dur, quand par hasard il est transformé en témoin du phénomène. Il ne leur vient pas à l'idée que le cerveau de ceux qui " croient " est le même que celui de ceux qui " savent que c'est impossible " ; comme leurs collègues d'avant Biot qui " savaient " qu'il ne peut y avoir de pierres dans le ciel. Car il faudrait enfin savoir si ce phénomène naît dans nos têtes ou au dessus de nos têtes.
L'étude scientifique de ce problème multiforme s'avère capitale, sans préjuger de son étiologie ; que les observations soient réelles ou imaginaires, que les témoignages soient corrects ou déformés par la crédulité ou par le phénomène. S'il est réel, c'est la plus grande menace qui ait jamais pesé sur l'humanité ; s'il est inventé sans relâche de toutes pièces dans des milliers ou dizaines de milliers de cerveaux humains, si l'adhésion est obtenue, sans raison, de la moitié de l'humanité, et si l'autre moitié ne s'en étonne pas, c'est alors la preuve de la débilité mentale ou de la démence latente de l'espèce Homo sapiens sapiens. Cette sociopathie doit être étudiée, diagnostiquée, traitée.
Si un phénomène résiste depuis 50 ans au terrorisme intellectuel, qui tente de l'occulter sous un couvercle de ridicule, de désinformation et de silence, et au lynchage médiatique qui foudroie le pauvre témoin débile ou halluciné, mais ne parviennent à empêcher au plus l'émergence de 75 % des observations, c'est la preuve de quelque chose de réel qui mérite grande attention. Et ce déni paradoxal, incompréhensible de l'existence d'un phénomène - je répète : quel qu'en soit sa nature et son origine - est, peut-être, lui-même un élément de la démence de l'espèce. » Docteur Jacques Costagliola. Syndrome ovnien. L’homme, domestiqué ou bargeot ? 1998
« Les motivations d'une intrusion exobiologique.
Le grand nombre de leurs intrusions, de leurs débarquements et de leurs contacts fait dire à Vallée qu'il est incompatible avec celui d'une exploration raisonnable d'une planète habitée. Mais il y a probablement longtemps qu'ils sont passés du stade exploratoire au stade utilitaire. Ils font leurs affaires dans l'ombre sans ralentir, depuis 50 ou 10.000 ans et ceux qui croient aux grands frères peuvent toujours attendre leur débarquement officiel ! Ils n'en ont pas besoin pour leur cuisine inconnue sur la Terre, sur nous, sur la faune et la flore.
Si ces motifs sont ceux d'une intelligence supérieure, nous ne pourrons comprendre que la part qu'elle aurait en commun avec nous. Tout ce qui nous surpasse est aussi imperceptible pour nous qu'un texte de Platon pour un chien. Cette intelligence peut nous leurrer aussi facilement que nous leurrons nos animaux de boucherie. Les moutons nous aiment d'amour avant d'aller à l'abattoir. Le scepticisme et l'attitude de l'autruche seraient alors la conscience de l'impuissance devant le phénomène. Face à des intelligences supérieures ou une entité psychique collective nous ne sommes pas de taille, nous sommes des nains individualistes à côté de cerveaux surdimensionnés.L'hypothèse exobiologique supérieure est la plus traumatisante qui soit pour une espèce qui se croyait au sommet de l'évolution, surtout pour les scientifiques qui ont cru, avec Darwin, supprimer Dieu. Le dépit et la peur suffisent à expliquer leur réaction épidermique. Espérons avoir beaucoup en commun avec ces maîtres. Peut-être même sommes-nous supérieurs sur certains points : la musique de Bach et de Mozart, la perfection de la main humaine, du système d'équilibration…, qui sait si ce ne sont pas ces gadgets de l'évolution qu'ils viennent nous piquer. Si ces inventions sont plus épigénétiques que génétiques, ils ne peuvent se contenter de nos gènes et doivent venir régulièrement au supermarché de l'évolution. Donc plus important que le diagnostic de leur origine et de leur nature serait le diagnostic de leurs motivations, d'une importance pragmatique évidente, sans parler des motivations inaccessibles à notre entendement.
Sont-ils : des prédateurs sauvages, des touristes désinvoltes, des ethnologues curieux, des éthologues, des exobiologistes de terrain, un corps expéditionnaire professionnel d'espionnage et de surveillance, des commandos d'actions spéciales, des explorateurs galactiques, des colonisateurs discrets, paternalistes ou indifférents, des négriers esclavagistes pour une lointaine Louisiane cosmique, des manipulateurs transgéniques, des hybridateurs transplanétaires, des collectionneurs, des fermiers, les bouchers, des vétérinaires de l'exploitation agroplanétaire Terre, des grands Frères, des grands Juges, des voyous cosmiques, des pirates…
La Terre est-elle : une chasse gardée ? un pâturage ? un biolaboratoire in vivo ? un terrain de jeux ? un zoo ? un camp de vacances ? une réserve d'organes ? une carrière ?… Sommes-nous des rats de laboratoire, des singes marqués sous surveillance permanente, des fourmis, leurs aborigènes ? des mouches dans un bocal ? du bétail à l'engrais, des fournisseurs d'hormone rare ou de neurotransmetteur sophistiqué, de prothèses organiques, de jouets cybernétiques ?…
Ils nous engraissent peut-être. Serions-nous dans un vivier ? Auraient-ils guidé l'évolution mieux que n'auraient pu le faire le hasard et la nécessité des processus darwiniens ? Notre pollution leur est peut-être indifférente, nous occupions-nous de la fange des porcheries et des étables avant la mode de l'hygiène, peut-être même que des métabolites élaborés par la pollution leur sont bénéfiques. Qu'importe pour eux que l'espèce humaine dégénère ou disparaisse ? Ce n'est pas nos qualités intellectuelles qu'ils prélèvent, ils ont mieux, ni notre goût de la violence et de la démesure. Nous avons des moyens sophistiqués au service d'un cerveau dément. Les moyens seuls les intéressent. Nous serions encore plus exploitables anatomiquement parlant après être devenus oligophrènes. La dégradation intellectuelle freinerait le progrès et donc la pollution et la disparition annoncée.
Le dilemme est simple, où ils sont là, ou l'humanité souffre d'une psychosociopathie mentale collective : ou nous nous défendons, ou nous nous soignons. La parole est aux exobiologistes ou aux sociâtres, selon le cas. Il nous faut déterminer lesquels d'urgence. » Docteur Jacques Costagliola. Syndrome ovnien. L’homme, domestiqué ou bargeot ? 1998
« Imaginons qu'une civilisation hominoïde plus évoluée, en science et en technique, au cerveau encore plus gros et vraiment sapiens, vienne nous sonder. Voyant les individus de l'espèce la plus organisée de la planète, incapables de réguler une expansion démographique, cancer de la biosphère, occupés en permanence à s'entre-tuer en gros et en détail, à injecter CO2, gazole, amiante, SH2, Cl, etc. dans l'air qu'ils respirent, PCB, DDT, plastiques, pseudohormones et pesticides dans l'eau qu'ils boivent et les aliments qu'il mangent, à vider les océans de toute vie et à raser leurs forêts d'oxygène ;
- si son éthique n'était pas, comme la nôtre, la surconsommation, l'enrichissement, la compétition, la démesure, mais la connaissance, la sagesse, la coopération, la mesure ;
- ils en concluraient que la terre est habitée par une foultitude d'espèces animales et végétales à la convivialité intraspécifique et à l'écologie interspécifique jusque dans la prédation, sauf une, dominante, l'espèce la plus sotte et la plus dangereuse, pour elle, pour la biosphère terrestre aujourd'hui, et peut-être pour la biosphère cosmique demain ;
- ils nous refuseraient l'épithète d'humains, et hésiteraient entre espèce dévoyée et sous-animaux.
Cela expliquerait les RRT mais non les mutilations animales ni les savants pictogrammes artistiques, mais contradiction et absurdité sont des constantes du phénomène. Je joins une compilation de près de 250 rencontres rapprochées toxiques (en excluant les RR4, mises en doute par des ovniologues) pour lesquels le témoin ne peut être accusé de canular masochiste, de crédulité perverse, d’hallucination suicidaire ou de méprise sadique. Ces faits démontrent la réalité physique du phénomène, sa dangerosité potentielle et la sottise profonde de 50 années d’indifférence amusée à son égard.
Le silence est révolu, la peur exorcisée par trop de rire et de déni scientifique. Le matériel accumulé dans le désordre pendant ce temps perdu nous attend. » Docteur Jacques Costagliola. Syndrome ovnien. L’homme, domestiqué ou bargeot ? 1998
« Je désespère des terrestres, ils recherchent des solutions technologiques et théoriques pour camoufler une réalité qui leur déplait. Nous perdons du temps au cours de nos interventions pour atténuer ces oppositions qui mettent à l'épreuve la moindre tentative de communication. Nous sommes passés des échanges impersonnels à des tensions permanentes. Je suis également embarrassé face à leurs pleurnicheries, ils ne font qu'employer à tort et à travers ce qui reste de leur cohésion. Ils mettent aussi à mal cette homéostasie de la personnalité si utile pour le maintien d'un cerveau en phase avec le réel. Nous avons à faire la plupart du temps à des terrestres fragilisés ou traumatisés par notre présence persistante. Ce qui nous incite à porter une attention particulière à leur état de santé et leurs déficiences. Nous constatons cependant lors de contacts fortuits, de regrettables incidents du fait d'une zone d'intervention qui n'est pas pleinement contrôlée. Nous sommes toujours contraints de faire la part des choses, de jauger en permanence de cet équilibre entre les bénéfices et les risques de la rencontre. Malheureusement malgré toutes nos précautions, nous ne pouvons pas exclure la survenu d'impondérables. »
Une rencontre engage au minimum deux parties, et lorsque cela revient à observer le processus d'un désordre perpétuel, on ne peut pas dire à qui revient la faute. La responsabilité du bordel est partagée et les points de vue sont à considérer comme les facettes d'un même problème. La solution pour retrouver de la néguentropie et maintenir une relation stable n'est pas originale. Chacune des parties doit résoudre un problème de son côté avec une contrainte partagée, celle de construire une solution concrète qui serve de point de jonction. Ce qui permet ensuite de créer de nouveaux liens et de négocier avec ce qui échappe à sa propre rationalité. En cas d'échec, si personne n'arrive à stabiliser une communication malgré les contacts itératifs, on peut dire alors qu'on est mal barré et qu'il vaut mieux changer les protagonistes. Il y a en effet une variable qui est négligée dans la persistance d'une relationnel délétère, il y a toujours un laps de temps au delà duquel on perd patience.
L'exception qui confirme la règle. Si l'univers est fait de rencontres, il y a des jours où l'on s'en passerait bien, au vu des accros à répétition que l'on doit endurer, des blessures que l'on doit surpasser, des plaies que l'on doit panser. En dehors de ces circonstances extraordinaires et remarquables, le type de rencontre le plus probable est celle avec la stupidité. Dans cette compréhension sans cesse renouvelée des êtres vivants qui peuplent le cosmos, nous avons également la possibilité d'une confrontation avec l'énergumène dans toute sa platitude. Ce spécimen peut aussi faire l'imbécile lorsqu'une chose lui échappe. Il n'est pas économe en billevesées et donne volontiers de sa personne pour défendre son pré carré. On peut interagir avec lui et s'en rapprocher pour l'étudier, avec quelques précautions comme on le ferait avec un animal qui peut vous écorner. Après quelques tours d'observation, on peut le laisser à son sort sans y penser. L'énergumène a encore de beaux jours pour vous embêter, mais lorsque la réalité devient difficile, il retourne chez lui pour y cuisiner.
"Une théorie scientifique est bien développée si n'importe quel imbécile peut l'exploiter avec succès." René Thom.