Action individuelle et conscience collective


Des différents flux d'informations qui participent à une conscience collective, ceux que vous pouvez réguler par une pratique comportementale et spirituelle adaptée : flux internes qui participent à l'équilibre homéostatique des capacités cognitives de chaque individu et donc au libre arbitre, et flux externes qui maintiennent  la boucle de rétroaction de la conscience vis à vis des actions concrètes sur l'environnement, et qui donnent également la possibilité d'élargir le champ de conscience individuel par effet de synergie pour dépasser l'intellect lorsqu'un seuil de synchronicité se produit.

La prise de conscience des contraintes, de la pression environnementale, des capacités réelles d'action, se fait avant tout par un apprentissage ouvert et diversifié, par une acquisition des connaissances qui multiplie les sources d'informations et équilibre la personnalité pour éviter les pièges rationnels. Ceci permet d'adapter sa propre réponse à une réalité concrète et par un renforcement de l'apprentissage, de juger si la sélection comportementale induite par les contraintes de l'action, est la plus adaptée.

La réponse émotionnelle orientée collectivement même si elle repose sur des valeurs supposées saines et honorables ne suffit pas à éviter les erreurs de jugement. De toutes ces activités dirigées vers des finalités communes, des comportements collectifs finissent par émerger, et s'ils ne sont pas régulés par une forte maitrise de soi et une éthique encrée par chaque individu, finissent par créer des phénomènes entropiques qui amplifient des comportements inadaptés.

Tous ces dérèglements dans le fonctionnement du collectif peuvent servir à enraciner des croyances contradictoires, à amplifier de bas instincts ou à animer les plus viles manipulations.

Les risques d'un détournement des motivations et des croyances d'un groupe sont fréquents, d'autant plus que les pièges de la perception sont patents et souvent sous évalués. La pertinence du "bon jugement" et du "bon sens" font parfois défaut lorsqu'il s'agit pour les membres d'un groupe de réguler par eux-mêmes les comportements dits déviants.

Cette problématique de l'auto régulation d'un groupe peut se résoudre par l'utilisation de procédures élémentaires et indiscutables, pour le contrôle et l'évaluation individuelle et collective, au plus bas niveau de la rationalité, procédures admises et employés par tous, et qui serviraient autant de garde-fou que de moyen pour la remédiation cognitive.

Le traitement de l'information de l'individu vers le groupe et du groupe vers l'individu ne peut se faire sereinement et aboutir à une pleine efficience que s'il y a un accord sur cette gestion des dérèglements et sur la finalité de l'action collective.